Les effets d'un désaccordage traumatique du genre et du sexué
Simon Lahos  1, *@  , Elise Pelladeau  2@  , Jean-Baptiste Marchand  2@  
1 : Recherches en Psychopathologie et psychanalyse - Poitiers - Cliniques Actuelles en PSychanalyse  (RPpsy [Composante Poitiers] (ex. CAPS))  -  Site web
Recherches en Psychopathologie et Psychanalyse
Université de Poitiers – Bâtiment A4 – 3, rue Théodore Lefebvre – TSA 81118 – 86073 Poitiers Cedex 9 – France -  France
2 : Recherches en psychopathologie et psychanalyse - Poitiers - Cliniques Actuelles en PSychanalyse  (RPpsy - Poitiers - CAPS)  -  Site web
Recherches en Psychopathologie et Psychanalyse
Université de Poitiers – Bâtiment A4 – 3, rue Théodore Lefebvre – TSA 81118 – 86073 Poitiers Cedex 9 – France -  France
* : Auteur correspondant

Il est aujourd'hui compliqué d'ignorer "le genre". Au cœur de l'actualité depuis maintenant de nombreuses années, l'évolution sociétale met en avant ce concept, conjointement à l'évolution des lois et des mentalités. Cependant, le genre reste pourtant un concept plus difficile à définir et à circonscrire qu'il n'y paraît, et il est l'objet de beaucoup de confusions et d'amalgames. Parmi, les sujets et débats qui aujourd'hui font polémique, on trouve notamment celles d'une éducation du genre, elle-même influencée par avec le concept de masculinité toxique globale, universelle, et systémique (venue elle-même discrêtement remplacer le machisme patriarcal). Là où avec le machisme, il était considéré que certains hommes étaient des machos, la masculinité toxique situe la toxicité au sein même du masculin, à un niveau ontogénétique. C'est au croisement de ce contexte social que se situent les maltraitances dont Côme a été victime, un patient qui a suscité chez nous la question des possibles effets d'un désaccordage traumatique du genre et du sexué observable au travers des tests projectifs.


Chargement... Chargement...